Un nouveau dispositif d’information sur la qualité de l’air à la Bastille

Par Emeline Monraisse

publié le 17 févr. 2023

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Santé

© Auriane Poillet

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Atmo Auvergne Rhône-Alpes, la Régie du téléphérique de la Bastille, Grenoble-Alpes Métropole et la Ville de Grenoble s'associent pour proposer un nouvel affichage de la qualité de l’air dans l’espace public grenoblois.

Chaque soir, le pylône intermédiaire du téléphérique de la Bastille s'éclaire aux couleurs de la qualité de l'air du lendemain ! (de 19h à 23h ou minuit les vendredis et samedis).

Ce dispositif facilite l'accès à l'information. Il encourage le passage à l'action pour protéger sa santé, et agir pour l'amélioration de la qualité de l'air du territoire. Comme par exemple adapter ses activités de plein air, limiter l'usage de la voiture, s'engager dans le remplacement de son ancien appareil de chauffage grâce aux aides des collectivités, ne pas brûler les déchets végétaux...

Ce pylône a obligation d'être éclairé pour des raisons de sécurité : les partenaires du projet ont donc choisi d'adapter et de faire varier un éclairage déjà en place plutôt que d'ajouter un nouveau dispositif d'éclairage. L'éclairage du pylône aux couleurs de l'indice Atmo consomme l'équivalent d'un four électrique.

L'indice Atmo : une information synthétique pour annoncer la qualité de l'air

L'indice Atmo (de bleu à magenta) indique aux habitants la qualité de l'air prévue le lendemain sur la ville (de bon à extrêmement mauvais). Cet indice est défini par l'État en concertation avec les associations agréées pour la surveillance de la qualité de l'air.

Chaque jour, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, l'organisme régional de surveillance de l'air, calcule l'indice Atmo sur l'ensemble de la région. Il définit l'état de la qualité de l'air extérieur pour chaque commune. Il est calculé à partir des concentrations de cinq polluants à enjeux : les particules fines (PM10, PM2,5), l'ozone (O3), le dioxyde d'azote (NO2), et le dioxyde de soufre (SO2).

Il s'agit d'une représentation simplifiée de la qualité de l'air. Il se fonde sur des prévisions journalières et comporte une marge d'incertitude, à l'image des bulletins météorologiques.