Ojo Loco : voyage cinématographique

Ojo Loco se caractérise par « une programmation paritaire, exigeante vis-à-vis de la qualité esthétique et ouverte à tous les styles : fiction, documentaire et court-métrage », souligne Antoine Pétrequin, membre de l’association Fasolatino qui organise le festival.

Programmant des films récents, souvent en avant-première, cette 11e édition fait le lien avec l’actualité, avec par exemple une des rares réalisations féminines au Nicaragua, La Hija des Todas las Rabias de Laura Baumeister, un film très engagé qui dénonce la pollution industrielle.

Plusieurs films traitent des cinquante ans du coup d’État de Pinochet comme Chili 1976, où Manuela Martelli dresse un état des lieux trois ans après les événements et nous replonge au coeur de la dictature.

Avec près de 70 projections au Méliès, au cinéma Juliet- Berto et à Mon Ciné, le festival s’adresse à tous et toutes avec une soirée courts-métrages résolument familiale, une Nuit Blanche exhumant quelques pépites méconnues, une compétition pour décerner trois prix grand public, des rencontres avec les réalisateurs-trices…