Bien dans son assiette
Par La Rédaction
publié le 1 sept. 2022

Après un mois d'août consacré à la santé, Grenoble Capitale Verte de l'Europe aborde cette rentrée avec deux thématiques de circonstance : les mobilités, durant ce mois de septembre, puis l'agriculture et l'alimentation en octobre. Dans ce domaine, la Ville réaffirme son engagement actif pour le déploiement de pratiques agricoles urbaines et pour des menus sains et équilibrés dans ses espaces de restauration collective.
L'alimentation est à la croisée d'enjeux majeurs : la santé, l'environnement, l'énergie, le social, l'économie... La Ville de Grenoble en a fait l'un de ses chevaux de bataille, cherchant à promouvoir une nourriture à la fois savoureuse et saine, élaborée à partir de produits cultivés avec le moins d'énergie possible et sans intrant chimique. Elle souhaite montrer la compatibilité de l'agriculture avec les espaces urbains, à l'heure où, partout dans le monde, les terres agricoles se raréfient ou s'épuisent.
Soucieuse de rendre l'agriculture accessible au plus grand nombre, Grenoble compte désormais 23 jardins partagés et six vergers collectifs. Répartis sur l'ensemble du territoire urbain, ils sont gérés par des collectifs d'habitant-es.
La Ville reste très attentive aux projets similaires que les Grenoblois-es souhaitent voir émerger dans leur quartier, notamment à travers le Budget Participatif. Et certains projets se déploient en grand. Deux fermes urbaines 100% bio, l'une sur le Centre horticole, l'autre à proximité du stade Lesdiguières, posent des cailloux blancs sur le chemin de l'autonomie alimentaire.
Changement de modèle
À ces actions se mêlent la sensibilisation et l'éducation au mieux manger. Dans les cantines scolaires par exemple, la Cuisine centrale diversifie les choix des plats avec une part croissante de bio et de local, tout en proposant de diminuer la consommation de viande. La part de bio dans les restaurants des crèches atteint même 95%.
Des initiatives innovantes, menées par des associations telles que Cultivons nos toits ou Brin d'Grelinette, rapprochent les consommateurs des producteurs, avec à la clé des créations d'emplois. Ces changements de pratique agricole et alimentaire peuvent-ils contribuer à un nouveau modèle d'organisation urbaine, plus convivial, plus solidaire et respectueux des grands équilibres naturels ?