Projets d'écoles : la transition écologique à hauteur d’enfant

Diderot : «La cour, c'est ma nature»

Une classe de l'école Diderot, située rue du Colonel Tanant, participe cette année au projet « La cour, c'est ma nature ». Objectif ? Apporter davantage de biodiversité et de végétalisation dans la cour de l'école. Un cerisier et un figuier ont été plantés au mois de mars.

Les élèves ont planté des bulbes à l'automne et des plantes fleuries au printemps. Ils et elles ont également fabriqué des nichoirs avec le service Espace public et citoyenneté de la Ville et les ont installés dans la cour. «Il faut continuer à aider les animaux et construire plein d'habitats pour qu'ils viennent ici. On veut protéger les oiseaux», ont expliqué Noé, Simon et Gabriel.

Florence-Arthaud : «Mon école ? Un verger !»

«L'école Florence-Arthaud est neuve. Il y a des espaces sympas à exploiter pour le jardinage, explique Florence Pinck, institutrice. Cela concerne toutes les classes qui font différentes choses en fonction des affinités de chacun.»

À travers ce projet, elle voulait faire découvrir les arbres fruitiers à ses élèves, qui ont toutes et tous mis la main à la pâte (de fruits, donc). Cerisiers, noisetiers et autres fraisiers font désormais partie de la cour de l'école. Un espace est également dédié à la culture d'un potager.

Houille Blanche : « Cabanes d'ailleurs et de demain »

Depuis plusieurs années, l'école de la Houille Blanche s'implique dans l'éducation durable. Dans le cadre de Grenoble Capitale verte de l'Europe, elle a choisi de s'intéresser aux habitats de différents continents ainsi qu'aux habitats de demain.

Un «voyage» autour du monde a notamment été organisé dans l'école avec un projet autour de cartes postales. Après avoir étudié les habitats du monde et réalisé des cyanotypes, les élèves ont fabriqué des maisonnettes en terre.

À la fin de l'année scolaire, à l'aide de matériaux de récupération, ils fabriqueront même une cabane à hauteur d'enfant, montable et démontable à l'envi.