ATSEM, métier et vocation

Par Alice Colmart

publié le 1 sept. 2023

Article

Jeunesse

Auriane Poillet

Employée depuis 1990 en tant qu’ATSEM à la Mairie de Grenoble, Christine Meinhard prendra sa retraite en octobre. Et ce, d’un métier indispensable au soutien des enseignant-es en maternelle

Quarante-deux, c'est le nombre d'années que Christine Meinhard, 60 ans, aura eu l'occasion de dédier à la petite enfance. Un métier passion : «Plus qu'un métier, être ATSEM est une vocation», sourit-elle.

Des débuts en tant qu'Atsem «volante»

Si aujourd'hui le poste d'Atsem demande d'être titulaire du CAP petite enfance et d'un concours de la fonction publique catégorie C, à l'époque aucun concours n'était requis. En ce qui concerne Christine, le destin a donc fait son chemin pour la conduire vers cette profession.

«À l'époque je travaillais dans les restaurants scolaires et je faisais des ménages dans les écoles. Mon chef a constaté que j'appréciais particulièrement mon travail dans les écoles maternelles et m'a positionnée sur un poste d ATSEM «volante», soit ATSEM en remplacement.»

Durant toutes ces années, Christine a officié à l'accueil, l'animation et l'hygiène des très jeunes enfants, en école maternelle. Des missions menées en binôme avec les enseignant-es. «Nous sommes là en soutien... Un pilier sur lequel l'enseignant-e peut compter tout au long de l'année scolaire.»

Une partie éducative essentielle

Après 26 ans en tant qu'Atsem volante, Christine a été embauchée, à partir de 1998, au sein de l'école maternelle Les Frênes où elle est restée de manière permanente. Autant d'années durant lesquelles elle a pu constater des évolutions au sein de son métier.

«Les missions des ATSEM sont devenues de plus en plus éducatives, rapporte-t-elle. C'est une bonne chose car à ce niveau-là, notre fonction est importante. En seulement une année, notre travail sur la partie éducative peut amener de véritables évolutions chez l'enfant.»

Infos pratiques

ATSEM : Agent-e Territorial-e Spécialisé-e des Écoles Maternelles