Céline Mennetrier : «Grenoble, terre sportive par nature»
Par Frédéric Sougey
publié le 6 mai 2024
Pourquoi mettre en avant le «sport à la grenobloise» ?
«Comme tout le monde le sait, 2024 est une année olympique, avec des JO qui se dérouleront en France. À Grenoble, terre sportive par nature, on se devait de mettre encore plus en avant le sport. Mais surtout, les marqueurs du sport à la grenobloise, ce sont le sport pour tous et toutes, l’égalité, la justice sociale, le plaisir, l’émancipation, les transitions. C’est aussi l’occasion d’utiliser symboliquement un équipement olympique avec le Palais des Sports.»
Quelle est la particularité des événements qui vont se dérouler en juin ?
«Nous souhaitons que chacune et chacun puisse y trouver sa place, que ce soit dans la pratique ou dans la participation. Et au-delà d’une sphère purement sportive, puisque nous avons mis en place des transversalités en liant le sport à la culture, avec une exposition photo et un spectacle du Centre Chorégraphique National de Grenoble ; le sport à l’égalité des droits grâce à une série de conférences ; le sport et des jeux intergénérationnels. Tout sera gratuit.»
Comment les clubs grenoblois sont-ils impliqués ?
«Les associations sportives ont été invitées à participer à la programmation. Il y aura des démonstrations, mais aussi de la participation sur des pratiques inclusives. Par exemple, au lieu de faire les équipes masculines d’un côté et des équipes féminines de l’autre, on mixe le tout. On veut montrer qu’on peut jouer ensemble qu’on soit âgé-e ou moins âgé-e, porteur et porteuse d’un handicap ou pas, et que la pratique sportive peut être un levier pour créer du lien entre les gens qui n’ont pas l’habitude de se rencontrer.»