Coralie Picot : «La descente urbaine n’est pas seulement un truc de bonshommes !»
Par Frédéric Sougey
publié le 6 mai 2024
Coralie, comment êtes-vous arrivée dans cette discipline de la descente urbaine ?
J’ai commencé le vélo de descente il y a seulement quatre ans parce qu’un ami qui en faisait m’a prêté un vélo. J’ai vite accroché : plus on est dans le vélo, et plus on en fait. C’était uniquement pour le plaisir jusqu’à l’année dernière où j’ai participé à ma première compétition. C’était super sympa et en plus j’ai gagné (rires). Donc je continue ! L’univers reste très masculin mais cette étape de Grenoble permet justement aux compétitrices de s’illustrer…
C’est un aspect qui me tient particulièrement à cœur, parce que je suis à l’origine d’une page Instagram qui s’appelle Girls and Bikes, qui essaie de réunir des filles dans le monde du vélo. Dans la descente urbaine, il n’y a pas énormément de courses où on voit des femmes, et effectivement à Grenoble, ça nous est ouvert cette année. On va pouvoir montrer que ce n’est pas seulement un truc de bonshommes !
Un mot pour donner envie aux Grenobloises et aux Grenoblois de venir assister à la course ?
C’est spectaculaire ! Et puis, c’est assez rigolo de se dire qu’on passe souvent par là sans avoir un jour imaginé qu’il pouvait y avoir une compétition de vélo dans la rue.
Infos pratiques
Instagram : girlsnbikes_crew